Le Diamant
Québec, G1R1R5

Activités offertes

HAMLET, PRINCE DU DANEMARK
Hamlet sombre. Dans le doute, et peut-être aussi dans la folie. Après le décès de son père en d’étranges circonstances, il perd pied… Son entourage lui ment-il? Son esprit encombré d’apparitions est-il en train de flancher? Quand la raison vacille, comment distinguer le vrai du faux, comment départager les fidèles des traîtres? Cocréé par le chorégraphe Guillaume Côté et le metteur en scène Robert Lepage, Hamlet, Prince du Danemark plonge le spectateur dans un monde aux apparences trompeuses, où spectres et humains se côtoient dans une scénographie minimaliste. La lumière, les ombres et la transparence y jouent un rôle central. Tracer la fine ligne entre ce qui est et ce qui n’est pas dans les méandres de l’esprit et les mouvements des corps, voilà ce que propose cette relecture métaphorique du récit shakespearien.

ACTION!
Vous avez toujours rêvé d’assister au tournage d’une émission de télévision? Et bien, voici votre chance ! La nouvelle création du Théâtre à Tempo vous entraine sur un plateau de tournage d’une station de télévision des années 1960. Vous serez accueilli-e-s à bras ouverts par notre animatrice de foule et serez charmé-e-s par notre équipe d’acteurs chevronnés aux multiples talents. Des superhéros aux chanteurs de charme en passant par des chroniques culinaires, ils vous éblouiront par leurs multiples talents. Contournant tant bien que mal les caméras, micros-perche, projecteurs et autres éléments de décors, ils seront dirigés par notre très renommé (et quelque peu vaniteux) réalisateur. Nos vedettes seront aussi accompagnées par notre équipe de techniciens dévoués aux techniques plus ou moins conventionnelles et véritablement acrobatiques.

DIMANCHE
Dimanche a reçu deux Prix Maeterlinck en Belgique en 2020 : « Prix du meilleur spectacle » et « Prix de la meilleure création artistique et technique ». Entre onirisme et réalité, Dimanche dépeint le portrait d’une humanité en total décalage avec son époque, saisie par le chaos des dérèglements climatiques. Une famille s’apprête à passer un dimanche à la maison. Malgré les murs qui tremblent, un vent à décorner les bœufs et le déluge dehors qui ne semble en être qu’à son échauffement, la vie suit son cours. Autour d’eux, tout se transforme et s’effondre, on voit alors se déployer la surprenante inventivité de l’être humain pour tenter de préserver son quotidien jusqu’à l’absurde. Au même moment, sur les routes, parcourant le monde, une équipe de reporters animaliers préparent un documentaire témoignant de la vie des dernières espèces vivantes sur Terre. Les compagnies Focus et Chaliwaté se sont réunies autour d’une écriture collective en 2016. Depuis longtemps, ils suivent de près le travail de leur compagnie respective et il leur est apparu évident qu’ils avaient une approche analogue, un goût commun pour les formes de théâtre insolites, visuelles, artisanales et poétiques. Ils ont mutualisé leurs outils au service d’une écriture mêlant le théâtre gestuel, le théâtre d’objet, la marionnette, le jeu d’acteur et la vidéo et travaillé minutieusement à créer un langage singulier, visuel et poétique qui puise sa source dans l’infra-ordinaire pour tenter de toucher à l’universel.

LA DERNIÈRE CASSETTE
AB est un vieil homme handicapé qui vit seul dans un appartement encombré de souvenirs. Aujourd’hui réduit à la solitude et au silence, prisonnier de son corps qui ne lui obéit plus, ce metteur en scène reconnu et célébré passe ses journées dans un fauteuil roulant face à un ordinateur – son unique fenêtre sur le monde extérieur. À la manière de Krapp, le personnage de La dernière bande de Samuel Beckett, AB enquête sur lui-même. Il réécoute des enregistrements qu’il aurait réalisés au cours de sa vie, comme une sorte de journal intime sonore, cherchant à saisir ce qui fut peut-être le point tournant de son existence, avant de procéder à l’enregistrement de l’ultime cassette. Quel est ce feu sacré qu’AB veut laisser en héritage ? Portrait théâtral d’André Brassard à la fin de sa vie, La dernière cassette est un solo défendu avec brio par Violette Chauveau. Inspiré d’entrevues réalisées avec le défunt metteur en scène, le spectacle traite de solitude, de vieillesse, de passion et de transmission. À travers ce portrait singulier, ni biopic ni théâtre documentaire, Olivier Choinière pose un regard sur son médium artistique et fait un état des lieux du sort réservé à nos artistes, et plus globalement des conditions dans lesquelles on vieillit et on meurt, ici, au Québec.

CLASSIQUE(S)
Qu’est-ce qu’un classique? Pourquoi telle pièce est encore jouée, tandis qu’une autre ronfle sous l’épaisse couverture du Temps? Ce spectacle est un joyeux brassage d’idées, à la fois éloquent et irrévérencieux – peut-être même un peu baveux –, autour des œuvres qui composent ce qu’on appelle « le répertoire ». Observer l’immuable Hier pour comprendre le perturbant Maintenant. Mani Soleymanlou délaisse quelques instants l’autofiction et les questionnements identitaires pour se pencher sur sa forme d’expression de prédilection, le théâtre. Il a demandé à la formidable penseuse et dramaturge Fanny Britt, ainsi qu’à une brillante équipe d’interprètes, de musicien-ne-s et de concepteur-trice-s, d’oser jouer sans complexe avec cette matière ostentatoire qu’on appelle un classique. Existe-t-il une formule béton pour les concevoir? Tit-Coq en est-il un ? Et si l’honorable Steven Guilbeault était un peu notre Hamlet canadien ? Malgré ses airs badins, le jeu est sérieux : on y retrouve une authentique volonté d’offrir à notre époque le luxe du recul pour se contempler. En scène, on invoque les Phèdre, Andromaque et autres fantômes du passé théâtral pour qu’ils et elles viennent commenter en direct le chaotique match social, politique, économique et artistique qui se joue actuellement dans notre monde en déroute.

VERNON SUBUTEX 1
Vernon Subutex 1 de Virginie Despentes, une adaptation et mise en scène d’Angela Konrad a mérité le Prix de la meilleure mise en scène 2022 décerné par l’Association québécoise des critiques de théâtre (AQCT). Vernon Subutex 1 alterne entre fresque sociologique, intrigue policière et « vaudeville » inhumain. L’œuvre bouleverse, fascine et dérange au plus haut point. Paru en 2015, le premier tome de cette trilogie culte de Virginie Despentes relate l’histoire et la déchéance d’un disquaire que la révolution numérique et la crise du disque mettent au chômage. Son ami, Alex Bleach, chanteur rock, mort d’une overdose lui laisse en héritage des enregistrements qui deviennent l’enjeu principal d’une intrigue où se croisent des vautours et des humains fragilisés par des logiques de marché implacables et que la mort des amis proches et les amours désastreux ont conduit au bord du précipice. Au centre du livre, l’anti-héros au nom énigmatique Vernon Subutex, DJ au talent fou, inapte à la vie de son temps et devenu itinérant, se révèle par la suite le rédempteur d’une société en quête de sens dans un monde devenu inhabitable.

COURVILLE
Le 15 novembre 1975, Simon a 17 ans, une chambre à lui dans la cave d’un pavillon de Courville, une mère veuve acoquinée à un oncle louche, un tatouage bien involontaire et douloureusement permanent sur la poitrine, une amie qui l’entreprend sans grand succès et un ami tout aussi mal dégrossi qu’athlétique. L’année qui vient va précipiter les choses, l’agitation sociale qui s’annonce graduellement va trouver des échos dramatiques et déterminants dans la vie du jeune homme. Courville esquisse le portrait d’une adolescence complexe, où la toile de fond des euphories collectives n’arrive pas à occulter les tourments de l’éveil à la sexualité, le poids du regard des autres ou l’obsession des apparences. D’un bout à l’autre du spectacle, la technique ancestrale du bunraku permet de donner vie à des marionnettes de toutes tailles qui incarnent Simon et son entourage. Courville a été présentée en première mondiale au Diamant en septembre 2021. Pour qui réside à Québec depuis un bon moment, le mot Courville évoque une bourgade d’une autre époque qui se trouvait en périphérie de la ville de Québec, au Canada. Le nom a depuis disparu et Courville s’est fondue dans une banlieue ensuite fusionnée à Québec. Mais certains se souviennent de ce que l’endroit avait de distinctif : son voisinage immédiat de la Chute Montmorency, la plus haute en Amérique du Nord, et son sous-sol de calcaires ordoviciens qui ont créé une multitude de grottes plus ou moins géantes affleurant sous une surface incertaine. Courville rappelle aussi une réalité plus ordinaire : la banlieue québécoise des années 70 et ses bungalows maintenant désuets. Et, par extension, les préoccupations du moment. La guerre froide, qui trouve un exutoire dans de palpitants tournois de hockey opposant le Canada à la Russie soviétique. La pop parfois planante du rock progressif. L’éternel psychodrame national où s’affrontent francophones et anglophones, et qui va bientôt s’exacerber. Et le début de la fin de ce que l’on appelle, à ce moment-là, la « famille nucléaire », cette bulle sociologique où les mirages de la consommation cachent parfois des relations sordides.

DUEL REALITY
Ici, l’histoire d’amour est ramenée à l’essence pure de son conflit. La scène devient une arène de sport et le public assiste à l’opposition de deux groupes, érigés l’un contre l’autre par défaut, mus par le désir de se surpasser. Au-delà de la provocation et du conflit se dessine l’image de nos deux amants maudits. Joueurs insatiables, ils ne semblent pas se soucier de gagner, tant que leur participation les rapproche les uns des autres. La compétition est un jeu, mais elle peut aussi devenir dangereusement sérieuse. Le spectacle a été présenté cette année aux États-Unis, en Espagne et aux Pays-Bas.

NUFONIA MUST FALL
Ce spectacle est une adaptation vivante et multidisciplinaire de la bande dessinée du même nom de Kid Koala. Quinze personnes composent la production en direct, qui implique une équipe étonnante de marionnettistes, de techniciens et de musiciens qui donnent vie aux personnages. Sous la direction du concepteur de production KK Barrett (Her, Where the Wild Things Are, Adaptation, Being John Malkovich), nommé aux Oscars, le spectacle est éclairé, filmé et projeté sur écran géant par des moyens cinématographiques. Kid Koala, accompagnée par le quatuor à cordes Afiara, interprète sa partition originale au piano et à la table tournante. Tous les éléments s’assemblent en temps réel. À la fois cinéma, théâtre et concert musical, les spectateurs peuvent voir une étonnante équipe de marionnettistes donner vie aux personnages du roman graphique de Kid Koala, Nufonia Must Fall, dans des décors miniatures construits pour recréer chaque scène du livre.

SMASHED2
9 artistes, 80 oranges, 7 pastèques. C’est SMASHED2 ! SMASHED, leur spectacle précédent, était une succession de tableaux vivants qui évoquent la guerre, un amour perdu et le charme désuet de l’afternoon tea. Avec SMASHED2, Gandini Juggling renverse les rôles, et ce sont désormais des jongleuses qui prennent la place des hommes et prennent leur revanche sur le machisme ordinaire dont elles ont subi les conséquences dans SMASHED. Sept jongleuses et deux jongleurs donnent un coup de frais et d’acidité au grand classique de Gandini Juggling avec une création originale qui se déguste comme une salade de fruits. Toujours inspiré par le Tanztheatre de Pina Bausch, SMASHED2 est un mélange sensationnel de virtuosité en mouvement.

GALAS DE LUTTE PROFESSIONNELLE
Désormais un classique au Diamant, la lutte attire les foules, qu’il s’agisse des fans du premier jour ou de nouveaux publics curieux de vivre l’expérience électrisante proposée par la North Shore Pro Wrestling (NSPW). Vos lutteur-euse-s préféré-e-s et de nouveaux visages performeront au Diamant le 28 septembre 2024, 16 novembre 2024, 22 février 2025 et 19 avril 2025 !